Des frissons, quelques larmes d’émotion, des rires surtout, et beaucoup d’envie de relire Phèdre
Dans cette forme légère, pensée pour être jouée en itinérance, Maxime Kerzanet s’amuse avec la langue de Racine. Il la coupe, il la remonte, il s’arrête sur un vers, il le transforme en boucle électro et il donne une modernité aux alexandrins de Phèdre. Et on chante, on arrache les pages de commentaires des livres, on écrit sur les murs. C’est totalement inédit, déroutant, le sens originel de la pièce s’efface pour s’élargir vers une profonde réflexion sur la poésie et sa transmission - et on repart en fredonnant des mots écrits il y a 346 ans.
Texte original écrit par Chloé Brugnon et Maxime Kerzanet à partir de Phèdre de Racine
Mise en scène Chloé Brugnon
avec Chloé Brugnon et Maxime Kerzanet