Depuis près de 2500 ans, un jeune homme attend patiemment de pouvoir rentrer chez lui. Oreste vient de venger l’assassinat de son père Agamemnon et se cache dans le temple d’Apollon, en espérant qu’Athènes lui rouvre ses portes.
Mais peut-on pardonner à un fils qui a tué sa mère (Clytemnestre) et son amant (Égisthe) ?
Tendue comme un élastique depuis 458 avant notre ère, la trilogie tragique d’Eschyle n’a pas pris une ride, puisqu’il y est question de malédiction et de démocratie balbutiante.
Et sous la plume d’Adeline Rosenstein, l’œuvre connaît un nouveau ravalement de façade – sinon une totale rénovation.
Rebaptisée « Détester tout le monde », cette trilogie tragique, la seule qui nous soit parvenue dans son intégralité de l’Antiquité, n’est pas racontée en trois jours dans un amphithéâtre de pierre, mais en moins d’une heure sur un plateau contemporain, par trois comédiens qui tiennent tous les rôles.
Ecriture - Adeline Rosenstein
Mise en scène Thibaut Wenger
Avec : Nina Blanc, Mathieu Besnard, Thibaut Wenger
Chansons : Grégoire Letouvet
Scénographie : Boris Dambly
Lumières et sons : Matthieu Ferry, Geoffrey Sorgius, Nicolas Sanchez
Costumes : Hugo Favier